Un honorable député s’inquiète de savoir si l’actuel président de la république va payer une location pour ses demies vacances au Fort de Brégançon. Noble préoccupation, car dans mes promenades dans le douzième arrondissement, avec mon bouvier-bernois Vigo, les personnes amies de celui-ci me font part de leur exaspération devant le coût de la classe politique (une chambre, un sénat, un conseil économique, social et environnemental, un parlement européen, un conseil par région, par département, n’en jetons plus)
Question, quel est le prix de la location du Fort de Brégançon pour des vacances à temps partiel. Peut être que les deux précédents présidents de la république pourront nous dire le prix qu’ils ont payé pour leurs séjours dans ce patrimoine d’état.
Un de mes interlocuteurs s’est interrogé, pour savoir s’il ne s’agissait pas d’un effet boomerang pour ressortir les dépenses excessives (lesquelles ?, il y a prescription) que la mairie de Paris aurait payées à une certaine époque.
Une de mes interlocutrices, critique ce qu’elle appelle une manœuvre de diversion : les députés refusent de justifier leurs dépenses de frais, et de payer des impôts sur le solde de celles-ci quand elles sont utilisées à des fins personnelles.
Brave député qui a ouvert une boite de Pandorre. Quand pensent les dirigeants de son parti, eux dont la hauteur de vue ignore parfois le prix des tickets de métro !