Think Tank Stratégies Durables
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Le risque programmatique : les neuf erreurs et/ou insuffisances de la politique d’investissement présentée par Emmanuel Macron

La première erreur est de croire qu’il suffit de dénoncer l’inefficacité de la rente, ou le conservatisme des « confituriers » selon la formule de Bernard Maris, qui avait eu le courage de les stigmatiser, pour que soudain cette rente cesse d’être épargnée.

Il est assez naïf de croire que des réductions d’impôts libérant des capitaux créeront mécaniquement des investissements dans les entreprises ou feront revenir les ultra-riches qui ont quitté la France pour optimisation fiscale, mais qui ont gardé la nationalité française (ce qui leur permet, notons-le au passage, de profiter quasi-gratuitement d'une sécurité sociale associée à une des meilleures médecines, peut-être la meilleure médecine du monde).

 

 

La deuxième erreur est de ne pas avoir ouvert un débat national du type états généraux de l’investissement. Un tel événement optimiserait tout à la fois l’horizontalité des communs citoyens et la verticalité de l’ÉTAT STRATÈGE.

 

L’investissement, bien dirigé, peut être créateur d’emplois durables parce que non-délocalisables, c’est-à-dire correspondant à des ressources locales. Voici trois exemples de domaines, dans lesquels un investissement créerait des emplois durables :

(à noter : ces trois exemples sont pris parmi une douzaine d'autres possibles, que l'on pourra retrouver présentés en détail dans le New Deal Franco-Européen de ZADIG21)

 

  1. doubler la consommation actuelle de la biomasse forestière ; la faire passer de 20% à 40% de production annuelle
  2. maîtriser les inondations
  3. reconstruire les habitats d’outre-mer, la fragilité des habitats existants ne permettant pas de les sécuriser, et les rendre résistants aux aléas climatiques qui seront de plus en plus meurtriers.


Un investissement de ce type devrait être résilient à la mondialisation, mobilisateur du potentiel d’innovations et de l’efficacité de la main d’œuvre française (selon les grandes institutions internationales, toujours critiques à l’égard de la France, + 25 % par rapport aux autres pays industriels), en rééquilibrant l’offre et la demande associées aux besoins réels et autonomes de la population. (lesquels auraient pu être définis dans les états généraux « innovation- investissements-emplois »)

 

 

La troisième erreur est d’inverser l’ordre des choses ; de croire, comme Martine Aubry en 1982, que progresser sur l’efficacité renforcée du droit du travail accroîtrait l’économie. En réalité ce faisant on ne répond que très partiellement à la réalité de la boucle entrepreneuriale que l’on peut schématiser comme suit :

 

besoins >>>>> demande accrue de production de l’industrie et de services >>>>> identification de la demande, à court et moyen terme par les entreprises >>>>> nécessité d’investissements matériels et humains (création d’emplois) >>>>> croissance des besoins de main-d’œuvre formée + accroissement de la masse salariale >>>>> consommation accrue + renforcement du budget de l’État ( TVA,impôts…) >>>>>stabilisation de la demande et de l’activité de l’industrie et des services.

 

Investir dans la formation est essentiel (notamment pour tenir compte de l’évolution des métiers), mais ce n’est qu’une des composantes d’une politique globale, tout comme la formation ne peut se substituer aux autres facteurs de la boucle présentée ci-dessus. Si le droit ne peut remplacer l’investissement producteur de richesses, il va de soi que la limitation des dividendes, comme celle des taxations, et la protection des actifs nécessitent une intervention juridique que l’État stratège est seul capable et légitime d’assurer.

 

Constater le manque de mobilité des petits salaires qui refusent d’aller prendre un emploi non pourvu à plusieurs dizaines de kilomètres de la « niche familiale », s’étonner qu’en permanence il y ait plusieurs centaines de milliers de postes vacants (dont une partie correspond aux postes en cours d'être pourvus) traduit une incompréhension des problèmes réels de certains chômeurs. C’est étrange si on y pense : on admet de dépenser de l’argent pour former le chômeur, mais on n’imagine pas de lui fournir la même somme pour lui permettre d’être mobile. Manque d’imagination se conjugue avec manque de réalisme, et accessoirement manque de générosité. La question de l’identification des responsables de ce « bordel » n’a d’intérêt que si on veut changer de paradigme financier pour réinsérer les chômeurs.

 

 

La quatrième erreur est de ne pas tenir compte des réalités actuelles.

(dans cette partie nous nous appuierons sur l’article de Jérôme Porier intitulé « Les veaux » publié dans Le Monde Argent et Placement daté du 11 Octobre 2017)

Primo: « Contrairement à une idée reçue, la Bourse ne finance l’économie qu’à la marge à travers les introductions et les augmentations de capital ». Les nouveaux économistes, atterrés ou non, définissent la notion de « capital fictif », susceptible de disparaître en quelques heures suivant un processus spéculatif lié à des comportements psychologiques dont l’analyse a valu un prix Nobel au professeur Richard Thaler (formé à l’Université de Chicago, bien connue pour son conformisme libéral). Pour mémoire, l’annonce d’une faible diminution du prix du gaz a entraîné en quelques heures une perte de valeur de un milliard et demi des deux plus grandes entreprises énergétiques françaises, alors que le couplage production-consommation n’était pas susceptible d’être modifié voire serait amélioré. Ce capital fictif porte bien son nom, puisqu’il n’existe plus que dans notre mémoire et nos archives.

 

Secundo : Maintenir l’ISF immobilier, c’est ignorer qu’une partie des investissements immobiliers des entreprises foncières participent dans la durée à l’économie productive (Sociétés Civiles de Placement Immobilier -SCPI- qui louent des espaces commerciaux et des bureaux).

 

Tertio : le besoin des « jeunes pousses ». Le gouvernement aurait supprimé le dispositif de défiscalisation « ISF PME »  qui drainait chaque année un demi-milliard d’euros vers les jeunes entreprises. Pour quelles raisons ? Cette décision est d’autant plus surprenante quand par ailleurs le gouvernement met en avant son pari sur la croissance des start-up pour affronter la mondialisation...

 

Quarto : les salaires des grands patrons constituent une injure permanente à la dignité des salariés des entreprises dirigées par ceux-ci. Cette tache vient s’ajouter à un ensemble de mesures et de comportements humiliants pour une majorité de la population. Ne rien faire pour réguler les flux d’argent partagés entre les grands patrons et les dividendes des actionnaires complices, alors que ces pratiques réduisent les capacités d’investissement de l’économie productive, ajoute au camouflet.

 

 

La cinquième erreur est de ne pas associer l’usage du passeport de la nationalité française au règlement total des impôts qui seraient dus si ils étaient versés uniquement en France, suivant les barèmes des impôts appliqués en France. Cette contrainte pour les titulaires d’un passeport français éviterait l’ « optimisation » fiscale : elle obligerait à payer un complément pour atteindre le niveau des impôts qui auraient dû être versés en France. En dehors des cas de double nationalité, la perte du passeport devient un handicap majeur hors pays de l’Union Européenne (lesquels devraient à moyen terme harmoniser leur fiscalité…) Parmi les inconvénients de ne plus avoir l’usage d’un passeport français, la nécessité aléatoire d’obtenir un visa à chaque aller et retour en France constitue une contrainte importante, et une sécurité supplémentaire dans la lutte contre la grande délinquance et le terrorisme. Il n’est pas inutile de rappeler que la police des frontières peut, à la demande de la justice, sur intervention du ministère des finances, interdire la sortie du territoire à tout résident qui ne serait pas en règle avec l’administration fiscale. Cette formule rejoindrait le modèle des États Unis, qui se donnent les moyens de récupérer les impôts qui leur sont dus : la traçabilité des ressources financières encaissées à l’étranger est assurée par la menace de perdre l’habilitation bancaire sur le territoire des U.S.A. C’est sans doute un des moyens les plus efficaces pour limiter l’optimisation-évasion fiscale.

 

 

La sixième erreur est l’absence de visibilité et de contrôle des niches fiscales et des fondations. On trouve des niches fiscales qui, sous prétexte d’humanitaire, financent la réhabilitation de toits d’église ou le financement de l'habitation d’un commun intégriste de prêtres et de séminaristes (en contradiction avec l’esprit de la loi de 1905, qui interdit tout financement des institutions religieuses sur budget de l’État). On se rappelle que le remboursement des onze millions de l'avance des frais de campagne présidentielle NON VALIDÉE a fait l’objet d’environ sept millions de dispenses d’impôts (plus justement appelées « dépenses d’impôts » dans le jargon des hauts fonctionnaires des finances), confirmées médiatiquement par François Bayrou.

Moins connu, le projet de création d’une fondation bénéficiant officiellement de l’usage du capital constitué par les habitats d’un village d’un département pyrénéen -dont on taira le nom- visait en fait, par un moyen simple, à échapper à l’ISF immobilier sur ce merveilleux patrimoine. (L’échec de ce projet est du à un divorce conflictuel entre la femme prête-nom du mari gestionnaire et bénéficiaire réel, qui s’est, pardonnez le terme, « tirée » en s’appropriant légalement ce bien.) Cette version très moderne de la fable du renard et du corbeau montre les immenses possibilités d’évasion fiscale sur les 100 milliards de niches fiscales prévues au budget 2018 de l’État français.

 

Ce dernier chiffre doit être mis en regard de plusieurs autres:

-budget de l'année 2018 : trois cents et quelques milliards.

-« dépenses d'impôts » : 66% de cent milliards, soit donc une perte de ressources de 66 milliards pour le budget de l'État, qui devrait s'élever à environ 5 fois 66 milliards, soit 330 milliards d'euros.

-fraude fiscale : quatre vingt milliards (chiffre annoncé régulièrement par les experts médiatiques)

 

 

DANS UN PAYS QUI « COLLECTIONNE » PLUS DE CINQ MILLIONS DE CHÔMEURS, PLUS DE NEUF MILLIONS DE PERSONNES SURVIVANT EN DESSOUS DU SEUIL DE PAUVRETÉ, DONT TROIS MILLIONS DE JEUNES EN DESSOUS DE 16 ANS

DANS UN PAYS OÙ LES INÉGALITÉS S’ACCROISSENT ENTRE LES PAUVRES, TOUJOURS PLUS NOMBREUX ET/OU TOUJOURS PLUS PAUVRES, ET DES RICHES ET DES ULTRA-RICHES, TOUJOURS PLUS RICHES ET/OU TOUJOURS PLUS NOMBREUX

IL EST DEVENU ESSENTIEL

DE PRÉCISER LES CRITÈRES, LES FINALITÉS ET LES ÉVALUATIONS DE CES DÉPENSES D’IMPÔTS

LEUR RÔLE ET LEUR EFFICACITÉ DANS LA PÉRENNISATION ET LA CRÉATION D’EMPLOIS

LEUR EFFICACITÉ CONTRE LA MISÈRE

LEUR CONTRIBUTION AUX GRANDES CAUSES NATIONALES

Il est primordial de travailler au renforcement de la solidarité et de la cohésion nationale, dans un pays où le « chacun pour soi » et l’addiction à l’argent constituent des facteurs limitants au bien-être. L’évaluation du temps d’activité des treize millions de bénévoles doit être associé aux contributions financières afin de maintenir le courage et l’espoir des plus démunis.

 

Il est plus que temps d’abandonner les théories séduisantes mais infondées, comme celle dite du ruissellement, ou du « premier de cordée », celle d’une possible réduction du chômage dans une population croissante au sein une économie dont le PIB augmente de moins de 3 % par an, o celle encore selon laquelle la diminution des prestations sociales accroîtrait l’efficacité économique,etc.

 

La septième erreur est presque pardonnable, car elle résulte de l’aliénation des élites politiques, intellectuelles, ultra-libérales à une idée fixe : celle que le retour à des croissances (quantitatives) de deux ou trois pour-cents du PIB assurera la stabilité sociale d’un pays où une personne sur sept est exclue des principaux parcours et activités.

Une croissance de 2,5 pour-cents, c’est évidemment mieux que 1 ou 1,6 pour-cents. Mais 2,5 ou 3% compenseront à peine, en matière d’emplois, l’arrivée sur le marché de 250 000 jeunes supplémentaires. L’objectif d’inverser la courbe du chômage (la plus grande erreur de François Hollande) traduit la résignation des élites à ne jamais retourner au plein emploi, et donc à exclure des politiques la prise en compte des situations de précarité et de contrats zéro-heure. Si on additionne les pourcentages du chômage, des précaires (7 millions de situations à moins de 600 euros par mois en Allemagne) et des contrats zéro heure, on s’aperçoit que la situation est similaire en Angleterre, en Allemagne et en France (probablement très légèrement numériquement meilleure en France) et bien plus mauvaise en Italie, en Espagne et au Portugal.

 

La vraie question à résoudre est : quel montant d’investissement annuel, et pendant combien d’années, permettrait de mettre tout le monde au-delà du seuil de pauvreté ?

 

Sur ce point, deux commentaires :

La contrainte temps, qu’il s’agit de convertir en ressource temps, est essentielle. Elle explique par exemple le désespoir des handicapé-es quand on annonce une augmentation de leur allocation de cent euros en deux fois (c’est-à-dire espacée de 12 mois), et que cette augmentation ne suffira pas à les faire passer une fois pour toutes au dessus du seuil de pauvreté. Le paradigme est le même question pour le cinquantenaire qui ne sait pas s’il retrouvera un emploi avant le départ en retraite. On se rappelle la critique cinglante de l’Union des Étudiants communistes qui en 1962 se libérant de l’influence du Comité Central : «  Les petits enfants de nos enfants connaîtront le socialisme ! » Transposons : les petits-enfants de leurs enfants connaîtront le bien-être...

 

Supprimer quelques milliards d’impôts ISF sans contrepartie, en espérant que les bénéficiaires investiront spontanément dans l’économie productive est une grave erreur tactique, basée sur une illusion naïve qui deviendra très vite un mensonge. L’expérience du CICE l’a clairement montré. Moins de 5% des 1 600 milliards d’euros des contrats assurance-vie sont consacrés à l’économie productive ! Ces quatre milliards d’euros, même totalement investis, constituent une fraction de ce qu’il faudrait investir pour s’en sortir en dix ans. C’est un mensonge par omission ; on cause investissement/emploi, mais on oublie de préciser des échéanciers…

 

 

La huitième erreur n’est pas technique, mais si le dernier prix Nobel d’économie a tenu compte d’autres paramètres, propres aux individus, c’est que l’économie, qui n’est pas une science, ne peut pas exister sans tenir compte de la sensibilité des êtres humains, en particulier de celles et ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, de celles et ceux qui travaillent pour moins de 1700 euros mensuels nets dans des conditions de vie difficiles (travail, logement, transport etc.).

Une loi récente, à finalité écologique, reconnaît la sensibilité des animaux. La société pourrait à tout le moins tenir compte de la sensibilité des enfants de parents chômeurs !

 

Pierre Gattaz en est bien loin, qui intervient régulièrement dans le débat de manière excessivement dure. Alors que l’on annonce une suppression d’impôt sans contrepartie aucune en faveur des contribuables les plus aisés du pays, le président du MEDEF (qui avait promis un million d'emplois) demande que les chômeurs soient contrôlés quotidiennement. Ainsi, on peut faire confiance aux très riches, mais pas aux très malheureux ! Voilà qui est en droite ligne avec l'idéologie dominante de notre élite, laquelle semble bien reposer sur un mépris total pour les « riens ». Allons-y franchement ; pourquoi ne pas retourner au vote censitaire ?

Cette élite qui refuse obstinément d’entendre la colère sourde qui gronde partout dans ce pays, comprendra-t-elle que c’est elle qui, par ses propos extrêmes, prépare les drames

sociétaux de demain ?

 

La France est devenue un pays du mensonge généralisé, médiatisé par des chiens de garde de l’oligarchie financière et de corruption systémique. Un exemple parmi tant d’autres : 143 sénateurs « auraient » (respectons la présomption d’innocence) détourné, via une association déclarée gestionnaire, des fonds inutilisés, prévus pour des assistants parlementaires ! Autrefois la corruption était stigmatisée en dénonçant « une brebis galeuse » dans un troupeau sain. Maintenant la corruption se fait en bande organisée !

Emmanuel Macron, président ou/et « robin des bois » des riches, incarne bien l’esprit gavroche des français-es, mais ne saurait calmer l’angoisse de dizaines de millions de concitoyen-nes face à un déclin perçu comme irréversible et au possible avènement d’un régime autoritaire détruisant toute vie personnelle.

Les sept premières erreurs conjuguent un manque d’ouverture (il ne suffit pas de répéter que le vieux monde est mort pour ne pas être façonné par celui-ci) avec un manque de compétence et de sensibilité. Donner de l’argent aux riches sans contrepartie, c’est humilier les pauvres, les exclus, les sans espoirs. C’est oublier que les pauvres n’ont que deux richesses, leurs enfants et leur dignité. S’attaquer à ces deux valeurs, c’est prendre le risque que les « riens que l’on croise dans les gares » se transforment, au mieux en personnes résignées, au pire en adversaires irréductibles !

 

 

La neuvième erreur, sans doute aussi grave que la huitième, est purement technique : c'est l'absence de réponse à la question : quels sont les ordres de grandeur des investissements nécessaires pour modifier radicalement un « écosystème humain » comme la France ? On sait que des modifications sensibles des flux ou/et des stocks de quelques pour-cents provoquent rapidement des changements structurels importants sur quelques années. Cette considération appliquée à la France signifierait que sur cinq ans, il faudrait mettre en jeu environ 2% des 13 000 milliards d'euros de la richesse des françaises et des français, soit un minimum de 260 milliards d'euros (c'est-à-dire 52 milliards d'euros par an). On retrouve un même ordre de grandeur si on applique le même principe aux 2 200 milliards d'euros du PIB annuel ou/et si on considère que chaque nouvel emploi pérenne créé implique un investissement entre 10 000 euros pour les services et 100 000 euros pour certains secteurs scientifiques, médicaux et industriels. Cinq millions d'emplois représentent 250 milliards d'euros.

Ceci étant posé : EXIT LE PARI que les 3,5 milliards d'euros du « cadeau » de la suppression de l'ISF changeront radicalement la situation des dix-douze millions d'exclus ! (chômeurs, précaires en dessous du SMIC, voire en dessous du seuil de survie ou de pauvreté...)

Ceci devrait également servir de mise en garde pour tous les contestataires : se limiter à contester la technique politicienne des « rabots » est un piège que la mandature de François Hollande nous a appris à identifier dans le brouillard médiatique !

 

 

Pour finir, citons une phrase d'Emmanuel Macron, passée quasiment inaperçue. A propos de la suppression de l'ISF mobilier, il aurait déclaré : « Si cela ne marche pas, il faudra sanctionner. »

On comprend aisément pourquoi nos chers chiens de garde médiatiques n'ont pas entendu cette phrase... (chers doit s'entendre au double sens de ce terme ; de par leur coût et de par leur attachement à notre bonne élite).

 

 

 

ZADIG 21 (*)

en collaboration avec Mélanie,

31 octobre 2017

 

 

A noter : Les lecteurs de ce texte y trouveront une convergence très forte avec le texte publié par Jean-Luc Mélenchon le dimanche 22 octobre 2017 titré Le budget des riches et l'impossible ruissellement.

Z21 actualisant un projet de New Deal franco-européen dont la première version date du 31 Août 2016, a entrepris depuis le 18 octobre 2017 de mettre à jour la « brume » qui entoure la promesse de Emmanuel Macron de régler le « problème de la rente » en investissant dans l'économie productive.

 

Pour en savoir plus

DEVISE :

 

« La liberté est la conscience de la nécessité » (suivant Spinoza)

 

 

PRINCIPAUX OUVRAGES ET INNOVATIONS: (liste non exhaustive)

 

2006:

- Jeu de développement durable Praxis 21 pour les écoles primaires, collèges et citoyens 

- Création de l’Association et du Réseau Stratégies Durables. 

 

2001-2003: Eco conception (deux ouvrages, Ed. Economica)

 

1997-2001: Les innovations des Eco-industries (avec REED Expositions, 5 ouvrages publiés par Ed. Economica)

 

1996 :

- La communication environnementale (Ed. Economica)

- Triselec la bonne affaire (Ed. Economica)

 

1991-1993: Ecoproduit (Ed. Economica)

 

1990: Ecologie industrielle (premier ouvrage en français, publié Ed. Hermann) à la mémoire de Philippe Esquissaud

 

1982: Communication environnementale 

 

1981-1985: Programme emploi innovation environnement

 

1979 - Bilan écologique de l’entreprise et écosystème industriel (concept)

 

1976 - Ecologie Quantitative (2 Tomes, Venise)

 

1975 - Enseignement par alternance à l’Université Paris 7 au DEUG 1 an en entreprise 1 an études

 

1974 - Energies Renouvelables (CARGESE)

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