Dans les conflits qui sont apparus entre les peuples indiens des États Unis et l'État Fédéral, on a raconté que dans le passé, les vieux allaient mourir dans
les montagnes, pour répondre au manque de nourritures, qu'il fallait réserver en priorité à la population active, à la jeunes-se, et aux enfants. Donc l'insuffisance de nourriture justifiait de
sacrifier les vieux, inutiles pour le commun que constituait la " tribu ". Cette information entendait montrer l'infériorité des cultures indiennes par rapport à la morale des " blancs " qui
protégeait les vieilles per-sonnes jusqu'à leur décès, et même au delà avec les cérémonies mortuaires.
La perspective de confiner à leur domicile ou/et dans les EPHAD plus longtemps les person-nes âgées de plus de 70, 75 ans ( rien n'est
décidé actuellement ) procède exactement de la même consigne qui consistait à se débarrasser des vieux, parce qu'on avait pas les moyens de les nourrir. Parce qu'on n'aura pas assez de
moyens pour " tester " toute la population, on condamne les vieilles personnes à vivre un internement de longue durée. Il semble que les instances démocratiques en Suède ont souligné que le système
des EPHAD ne respectait pas les contraintes du respect des droits humains. En France le " massacre " auquel on a assisté dans les EPHAD n'est probablement pas sans lien, avec le
non respect des droits humains, dans ces mouroirs modernes.
Une fois de plus, parce que les politiques ( stratégies et responsables confondus ) ne donnent pas, dans un pays d'une extrême richesse les
moyens, et un partage des moyens pour donner à toutes et à tous les mêmes droits, la désobéissance civique sera nécessaire, si le
gouvernement adopte une politique discriminatoire à l'égard des vieilles personnes. Qu'on ne se méprenne pas, si à l'instant présent, des
médecins sont obligés de choisir entre un jeune, ou/et une personne plus facile à sauver, qu'une vieille personne, le choix
collectif des méde- cins s'impose, et ne se discute pas.
Ce qui se discute c'est cette politique qui nous a amené à cette situation, et qu'on nous propose de poursuivre cette politique
d'insuffisance des moyens pour faire face à la réalité.C'est d'ailleurs la même politique de carence pour maitriser les inondations, pour sécuriser la dis-triibution de l'électricité, etc. Le
mépris de l'humain, dans les entreprises, notamment celles qui ont adopté le management anglo-américain se traduit par des suicides, des " burn out ", des vieillissements précoces, etc. Tout le monde
économique sait que le salarié français en CDI, travaillant dans de bonnes conditions affiche une des meilleures productivités. Approffondissons et actualisons notre culture citoyenne et
notre système de protection sociale, en respectant l'esthétique de la résistance,
LA STRATÉGIE DE TESTER UNIQUEMENT LES PERSONNES qui présentent des symptômes de contamination, ne justifie pas de priver de liberté,
une partie de la population qui ne présente pas ceux-là. À moins qu'une fois de plus, les facteurs limitants des moyens
condi-
tionnent la validité supposée ou/et imaginaire de la méthode employée. INTERNER ET PRI-VER DE LIBERTÉ LES PERSONNES ÂGÉES, affaiblit la
cohésion sociale entre les généra-tions, et trahit les principes républicains de liberté, d'égalité et de fraternité. Leur remise en cause justifiera révolte, et désobéissance civique. La souffrance
et l'échec sociétal des gilets
jaunes n'aurait donc servi à rien. Madame Bachelot serait-elle la seule politique, capable de
maitriser les pandémies ?